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Pourquoi écouter son corps est essentiel après 50 ans

  • Photo du rédacteur: Ruty
    Ruty
  • 26 avr.
  • 3 min de lecture

Il y a un âge où l’on cesse de courir.

Un âge où le corps ne “suit” plus forcément les exigences, mais commence à parler — à travers une tension dans l’épaule, une raideur matinale, une fatigue qui ne se dissipe pas.


À partir de 50 ans, ce n’est pas le début du déclin, comme on l’entend parfois… mais plutôt l’entrée dans un autre rapport au corps : plus sensible, plus subtil, plus profond.


C’est aussi, selon moi, le moment idéal pour réapprendre à l’écouter.


femme 50 ans marche dans le bois


Le corps ne fait jamais “mal” pour rien


Beaucoup de personnes que j’accompagne viennent me voir en disant :

“J’ai mal ici, mais je ne comprends pas pourquoi.”
“Je me tiens droite mais j’ai quand même mal au dos.”

On pense souvent que la douleur est un “problème” à faire taire.


Mais en réalité, le corps parle. Il envoie des signaux. Et ces signaux sont souvent des invitations : à ralentir, à réajuster, à prendre soin.

Après 50 ans, ces messages sont parfois plus fréquents, mais aussi plus clairs — à condition d’apprendre à les entendre.


Exercice simple : Le scanner du corps en silence

Chaque soir, avant de vous coucher, prenez 2 minutes allongé(e), en silence.

Passez mentalement sur chaque partie du corps — pieds, jambes, bassin, ventre, dos, épaules…

Et à chaque zone, posez une question intérieure :

“Est-ce que tu te sens bien aujourd’hui ?”


Ce petit rituel peut transformer votre relation à vous-même.


Écouter son corps, ce n’est pas renoncer — c’est adapter


J’entends parfois :

“Je ne fais plus de sport, je ne peux plus.”

Mais souvent, ce n’est pas le corps qui “refuse” — c’est qu’il demande autre chose : un autre rythme, une autre posture, un autre type de mouvement.


L’enjeu, ce n’est pas de faire moins, mais de faire mieux, en accord avec ses ressentis.

Dans mes accompagnements corporels, je guide souvent les personnes vers des gestes simples et fluides, qui rééduquent en douceur les appuis, le souffle, la coordination.


Un exemple ?

Plutôt que des étirements forcés, on pratique ensemble des oscillations, des bercements, des micro-mouvements qui “dérouillent” les articulations sans douleur.


La vraie énergie vient de l’écoute, pas de l’effort


À partir de 50 ans, le mythe de la “performance” peut enfin s’effacer pour laisser place à la sensation d’habiter pleinement son corps.


C’est cela, l’énergie durable. Pas celle qu’on va chercher avec des cafés ou des obligations… mais celle qui vient de l’intérieur, quand le corps se sent entendu, respecté, soutenu.


Petit exercice de recentrage


Asseyez-vous confortablement.

Posez les deux mains sur le ventre. Fermez les yeux.

Inspirez lentement par le nez… Expirez par la bouche en relâchant tout.

Faites cela pendant 1 minute, puis demandez-vous :

“Qu’est-ce qui me fait du bien en ce moment ?”


La réponse ne vient pas toujours tout de suite. Mais elle vient.


Vieillir en conscience, c’est aussi cultiver une relation d’amitié avec son corps


Il n’est jamais trop tard pour se réconcilier avec son corps. Pour lui dire :

“Je t’ai un peu négligé, mais maintenant je t’écoute.”

“Je suis là, et je veux faire équipe avec toi.”


Je crois que plus on avance dans l’âge, plus cette relation d’alliance est précieuse.Et plus on la nourrit, plus le corps nous le rend — par une vitalité plus stable, une mobilité plus douce, un bien-être durable.


Et si c’était le début d’un nouveau dialogue ?


Écouter son corps, ce n’est pas “faire moins”. C’est faire mieux, avec plus de présence.


C’est créer un espace d’attention où la douleur peut s’apaiser, où la fatigue peut s’exprimer, où le mouvement devient une forme de joie.


Si vous avez envie d’ouvrir ce dialogue avec votre corps, je vous y invite.

Pas à pas.

Avec respect.


A bientôt,

Ruty

Ruty Sela Pilates et Hypnos

© Ruty Sela 2025

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